Cozy Bee est une boutique de cosmétiques naturels, bio et durables située à Liège. Je propose également du vrac pour que les clients puissent fabriquer eux-mêmes leurs produits d’entretien.
2. L’évolution de mon projet, où j’en suis aujourd’hui
La plus grosse évolution a été mon site internet, parce que je n’en avais pas quand j’ai commencé. Il me permet de vendre en ligne, ce qui m’a aidé à maintenir mon activité pendant le confinement.
Depuis l’ouverture en 2019, j’ai doublé les partenariats avec les fournisseurs : la gamme de parfums est étendue et j’ai ajouté, entre autres, des départements brosserie, lessives et livres.
3. Ma plus belle victoire entrepreneuriale, mon plus grand défi, mes challenges à venir
Sans hésitation : avoir traversé cette crise sans trop de dégâts. J’ai ouvert 6 mois avant le confinement et la crise a duré le double ! En un an et demi, j’ai dû être créative et me réinventer, comme quand j’ai commencé les livraisons à vélo. Mais malgré tout j’ai pu continuer à payer mes charges et le pire devrait être derrière nous.
Quant aux futurs challenges, j’aimerais engager deux personnes : une pour gérer la communication digitale et une autre pour la boutique, ce qui me permettra d’étendre les horaires d’ouverture et de me dégager du temps pour d’autres tâches.
Mon conseiller m’a aidée à concrétiser, peaufiner et challenger mon projet. J’ai également reçu un appui très précieux d’ALPI pour tous les aspects administratifs : plan d’affaires, plan financier, dossier de prime Airbag, etc. Quand j’avais envie de tout abandonner, ALPI m’a donné le coup de boost et le soutien nécessaire pour mener mon projet à bien.
5. Mon conseil à d’autres entrepreneur.es en lancement
Dans ce genre de projet, on est son pire ennemi, son propre frein. Je ne compte plus le nombre de personnes qui sont passées chez Cozy Bee en m’expliquant qu’elles avaient un projet similaire mais n’osaient pas se lancer. Je pense qu’à un moment donné, il faut se dire que ce qui nous tient à cœur est peut-être ce qu’on doit faire et qu’il faut le mener à terme.
Enfin, je leur conseille vivement de s’adresser à une SAACE comme ALPI. Elle vous ouvre les yeux sur le métier d’indépendant, vous aide à mettre des mots sur votre projet et à le structurer.